IRONIE numéro 145 - Février/Mars 2010

Manet en spirale

Félix Bracquemond, Exlibris de Manet, 1878

Félix Bracquemond – Manet et Manebit – Exlibris de Édouard Manet, 1878

Le vrai Manet ?

Je vous assure qu’il avait infiniment d’esprit. Il le dépensait au café Guerbois, où se réunissait l’école des Batignolles. M. Soldi, le sculpteur bien connu, a recueilli et publiera un jour les propos de table du café Guerbois. Ce sera fort intéressant, et l’on connaîtra le vrai Manet.

Gérome, « Courrier de Paris », L’univers illustré, n°1744, 25 août 1888.

Volontiers ironique

Ce révolutionnaire – le mot n’est pas trop fort – avait les façons d’un gentleman accompli. Avec des pantalons volontiers voyants, de courts vestons, un chapeau à bords plats posé sur le derrière de la tête, toujours irréprochablement ganté de Suède, Manet n’avait rien d’un bohème et n’était bohème en rien. C’était une façon de dandy. Blond, avec une barbe rare et menue qui s’effilait en pointe double, il avait dans la vivacité extraordinaire des yeux – de petits yeux gris pâle et très constellés, – dans l’expression de la bouche moqueuse, – une bouche aux lèvres minces avec des dents irrégulières et inégales, – une forte dose de gaminerie parisienne. Très généreux et très bon, il était volontiers ironique dans le discours et souvent cruel. Il avait le mot à l’emporte-pièce, coupant et déchiquetant d’un coup. Mais quel bonheur dans l’expression et souvent quelle justesse dans l’idée !

Armand Silvestre, « Souvenir littéraire. Le café Guerbois »,
La Revue générale : littéraire, politique, artistique, 1886.

Beaucoup lu, beaucoup retenu

On ne peut se décider à quitter l’atelier de Manet quand on y est entré même pour une visite indifférente. Et l’on s’attarde interminablement à fumer des cigarettes, à bavarder, à cravacher le prochain. Ce sont des chroniques parlées où chacun glisse son mot et sa blague et qui pétillent et pétardent comme des feux d’artifice.

Manet en oublie bientôt son modèle et la toile commencée. Parisien jusqu’au bout des ongles, lettré, ayant beaucoup lu et beaucoup retenu, aussi sceptique qu’il est possible de l’être, il saupoudre comme de pincées de poivre, la conversation engagée. On se croirait à la foire des Loges devant ces étalages de fantoches qu’on renverse à coups de balle. Quel massacre inclément ! Les paradoxes cabriolent. Les théories éclatent. Les calembours se croisent moqueurs, tintamaresques.

Le maître sourit. Sa figure spirituelle s’allume d’une pointe de gaieté. Sa voix est mordante comme un acide. L’œil a ce clignement curieux qu’on retrouve dans le portrait de Goya. Et gare dessous pour ceux qu’il déshabille et malmène, pour les marchands d’encre frelatée et de peinture commerciale, pour les arrivés sans talent qui ont pignon sur rue et vendent vingt-cinq mille francs une aquarelle de quatre sous ! Gare dessous pour les professeurs du quai Malaquais et les membres de l’Institut, pour les gloires de contrebande acceptées comme des clichés, pour les photographes qui veulent se donner des airs de peintre !

René Maizeroy, « Chez Manet », Gil Blas, 11 janvier 1882.

Fusées

Lettré jusqu’au bout des ongles, il citait volontiers des phrases du vieux Montaigne et [d’] admirables vers de Lucrèce […]. Il y a d’exquises lettres de lui parties à droite à gauche, comme les fusées d’un feu d’artifice, et où il note d’un trait mordant d’eau-forte le train-train cahoté et bizarre de notre fin de siècle.

René Maizeroy, Petites femmes, 1885.

Révolution

Son atelier est grand, bien éclairé ; le plafond est à poutres en saillie, comme dans les logis du Moyen Âge ou de la Renaissance ; les poutres, peintes en brun, sont relevées de légers ornements en or. C’est l’atelier le plus propre et le mieux rangé qu’on puisse voir. Il ne sent pas du tout la révolution. Il est doux et tranquille à l’œil comme M. Manet lui-même, qui est un des peintres les moins rébarbatifs dans leur extérieur et les plus corrects dans leur tenue que je connaisse. Quoi ! Ce monsieur aux traits fins, au regard pacifique, à la barbe blonde et soignée, ce monsieur, vêtu de noir, bien brossé, bien chaussé, bien ganté, c’est l’auteur des Canotiers.

Gérome, « Courrier de Paris », L’univers illustré, n°1103, 13 mars 1876.

Petites femmes de Paris

Il me semble le voir encore dans ce grand atelier clair qu’il avait loué tout en haut de la rue d’Amsterdam, au milieu de ses tableaux qui mettaient sur le murs des taches lumineuses de couleurs et de toiles inachevées, empilées par tas où apparaissaient de vagues silhouettes de femmes venues une fois et surprises par le peintre dans leurs poses familières.

La figure fine et spirituelle, d’une mobilité extrême, avait quelque chose de franc, de subtile, qui attirait tout de suite. Et à le regarder peindre, à l’entendre causer de son art, on sentait l’homme qui n’est pas du commerce, qui a le feu au ventre. Le plissement de l’œil gauche, comme ébloui par des coups de lumière, rappelait certains portraits de Goya. Les prunelles paraissaient un peu fatiguées par le travail en plein air, par l’étude assidue et directe des horizons et de la campagne. Le profil avait une distinction malicieuse. Et avec ses vêtements coupés à la dernière mode, sa barbe blonde, ses manières affinées et simples, Manet ne ressemblait en rien aux artistes bohèmes qui se font « une tête ».

Il avait des emballements brusques, des poussées soudaines d’idées qui le prenaient en entier, des rages de travail que suivaient bientôt de pénibles lassitudes, un dégoût absolu de l’ébauche commencée. Il voyait, en effet, plus vite qu’il ne peignait. Sa main était moins active que son cerveau, que ses yeux dont l’acuité étonnait et, les trois quarts du temps, il abandonnait le tableau qu’il n’avait presque pas fini dans une première séance.

De là, tous ces pastels, tous ces portraits oubliés aux quatre coins de l’atelier. On aurait dit que toutes les jolies petites femmes de Paris avaient passé par là, passé cinq minutes comme des mouches curieuses, le temps de se laisser admirer, d’enlever et de remettre leur chapeau devant l’élégante Psyché Empire qui se dressait tout près de la porte. Et de ce défilé galant, des odeurs de jupes remuées, de nuques blondes, des promesses de revenir, il ne restait que quelques « quadrots » barbouillés de teintes tendres et claires.

René Maizeroy, Petites femmes, 1885.

Ecce Homo

Dans cette maison – que je ne nomme pas – où le tout Paris littéraire, artistique et même politique, se retrouve chaque hiver, où le tact de la maîtresse de céans reçoit aussi gracieusement le simple ministre que le grand romancier ou le débutant de lettres, et où il m’a été donné de contempler une fois ce groupe : Gambetta, causant littérature avec Flaubert et Goncourt, Zola et Alphonse Daudet – dans cette maison, dis-je, la plupart des invités a un nom si illustre, si attirant, qu’il arrive toujours un moment de la soirée où le délicieux salon japonais, servant de fumoir, se trouve complètement envahi de dames, tandis que, ô peu galant chassé-croisé ! les habits noirs se dérobant à l’invasion des jupes à traînes ont tous passé dans le salon voisin. Tous – à l’exception d’un seul. Et, celui-là, c’est Édouard Manet.

C’est qu’Édouard Manet est un des cinq ou six hommes de la société actuelle parisienne qui sachent encore causer avec une femme. Nous tous, essayistes fiévreux, ambitieux forcenés ou rêveurs hypocondres, nous sommes trop amers, trop distraits, trop enfoncés dans notre dada : nos gentillesses forcées nous feraient ressembler à des ours dansant la polka ; notre esprit à beau faire patte de velours, nos griffes, tout à coup apparaissant, effrayent ou scandalisent ; notre imagination n’arrive pas à palpiter galamment comme les éventails de nos interlocutrices. Édouard Manet, lui, c’est une heureuse exception.

Pendant que nous le tenons à portée de notre lorgnon, dans son élément, sous les clartés douces d’une grande soirée, au milieu d’un bouquet de jolies femmes, esquissons d’un trait léger la silhouette en habit noir de ce parfait homme du monde. Les élégances dont il est entouré donnent à ses yeux vifs et profonds plus de flamme juvénile. Sa lèvre, mobile et moqueuse, a des bonheurs d’attitude en confessant des Parisiennes. Les deux longues pointes effilées de sa barbe châtain clair battent l’atmosphère embaumée comme deux rames. Et les narines de son nez finement irrégulier se dilatent : il sourit ! il est heureux ! C’est qu’il vient de décrocher quelque pénétrante malice. Amabilité, esprit, politesse, le tout pimenté d’une originalité née dans l’air libre de l’atelier, voilà l’homme.

Paul Alexis, « Manet », Le Voltaire, 25 juillet 1879.

Tac au tac

Un jour, [Manet] suivait une jolie fille mince et coquette. Sa femme tout à coup le joignit et lui dit avec son bon rire :
– Cette fois je t’y prends.
– Tiens, dit-il, c’est drôle, je croyais que c’était toi !

Josef de Nittis, Notes et souvenirs, 1895.

Action

Fatiguée, énervée, je vais le samedi visiter l’atelier de Manet ; il me demande où j’en suis et me voyant indécise il me dit avec entrain : « J’irai demain après mon envoi voir votre tableau et fiez-vous à moi ; je vous dirai ce qu’il faut faire. »

Le lendemain, il arrive vers une heure, il trouve cela très bien, moins le bas de la robe : il prend les pinceaux, y met quelques accents qui font très bien ; ma mère s’extasie. Voilà où commencent mes malheurs ; une fois en train, rien ne peut l’arrêter ; il passe du jupon au corsage, du corsage à la tête, de la tête au fond ; il fait mille plaisanteries, rit comme un fou, me donne la palette, la reprend, enfin à cinq heures du soir, nous avions fait la plus jolie caricature qu’il puisse se voir...

Berthe Morisot, Correspondance, avant le Salon de 1870.

Le rire de Manet

Nous avons passé la soirée ensemble chez Manet ; ce dernier était d’une gaieté folle ; il débitait cent extravagances plus drôles les unes que les autres.

Berthe Morisot, Correspondance, 1869.

Debout

– Si vous me parliez plutôt de Manet...
– Qu’en dire ? Vous m’embarrassez. De tous ces peintres, c’est le seul qui m’[en] imposât. Il parlait très peu, travaillait beaucoup. Je remarquais qu’il peignait debout ; ses amis assis. Il était préoccupé, courtois, distant. Il était tellement supérieur !

Ellen Andrée, « Des peintres et leur modèles », Bullelin de la vie artistique, 1er mai 1921.

À suivre…

Textes réunis par Samuel Rodary

L’ANNÉE DU TIGRE

J’ai vu ce matin, dans des circonstances particulières, le portrait que Manet a fait de Berthe Morisot en 1872. Il a alors 40 ans, elle 31. C’est un tableau bouleversant de vivacité, de curiosité, d’amour. Une victoire de la Commune de Paris, en noir positif. Berthe est la belle-sœur de Manet, mais surtout sa belle sœur. Dans le bouquet de violettes du corsage s’affirme la victoire sur la mort (Morisot). Le sourire de la mort. Manet avait été très déprimé, l’année précédente, par les massacres de la Semaine sanglante.

Dans violette, il y a viol, voile, voilette, violet (« le rayon violet de ses yeux », l’« Oméga » de Rimbaud), bien que les yeux, ou plutôt le regard aigu, de Berthe Morisot soient de couleur noisette. Il y a aussi viole, l’instrument de musique. Dans un petit tableau magistral, Manet peint, côte à côte, un billet écrit, un bouquet de violettes et un éventail. Bleu, blanc, rouge. On lit Mlle Berthe, et sa signature. On peut difficilement faire plus explicite comme déclaration de délicatesse érotique violente.

Rimbaud : « l’élégance, la science, la violence ».

Quand le style français atteint cette pointe du concert (Watteau, Fragonard, Manet), c’est exécuté avec presque rien.

Voilà ce que Bataille appelle l’indifférence active de Manet. Un détachement vibrant.

Magie de ces deux vers de Rimbaud :

Mais l’araignée de la haie

Ne mange que des violettes.

Ce Manet est un des plus beaux portraits du monde. Il illumine ma journée.

Sollers, L’Année du Tigre

HISTOIRE

L’Histoire, c’est quelque chose qui doit être ressentie de façon extraordinairement singulière – personnelle. Parce que autrement on récite des banalités, scolaires, universitaires. L’Histoire, c’est une question personnelle. Montaigne a fait de l’Histoire une question personnelle. Voltaire a fait de l’Histoire sa question personnelle. Et c’est de ça que peut jaillir une vérité. Parce qu’elle sera singulière.

Sollers, France Inter, 10 février 2010

ÉDITION

Il n’y a pas d’aventure intellectuelle, je dirai même esthétique, littéraire, au xxe siècle, qui ne soit une affaire d’édition. Je vous le démontre sur Joyce autant que vous voulez. Sur Lautréamont, n’en parlons pas, en plus c’est lui qui signe la modernité de la chose, on va découvrir ça cinquante ans après... Je vous le démontre avec Céline, vous n’avez qu’à lire Céline, lui s’est payé le luxe d’écrire trois gros volumes où il insulte constamment son éditeur. On ne parle jamais de cet aspect des choses. Lisez les Entretiens avec le professeur Y... il ne parle que de ça... Voilà les choses importantes. Artaud, n’en parlons pas non plus. Sur tous les cas forts, je vous le démontre, c’est des coups d’édition. [...]

Quand quelque chose se produit vraiment, dans l’ordre du réel, en littérature, ça ne se passe jamais avec l’accord, le corps des éditeurs ou des marchands. Jamais. Le vrai problème du réel, il est là. 

Sollers, « Pourquoi je suis si peu religieux » (1978), Improvisations

GIACOMETTI

Il s’intéressait beaucoup à l’actualité, à la politique et même à la stratégie militaire : il connaissait à fond les batailles de Napoléon ou d’Alexandre. Je n’ai jamais compris pourquoi. 

Jacques Dupin

ÉCRITS ET PROPOS D’ARTISTE

« Crée, artiste, ne parle pas. » Ce discours nous a été tenu trop souvent par des gens qui se disaient capables de parler pour nous et d’agir pour nous ; des politiciens, des intellectuels, des industriels, professeurs, critiques d’art, et d’autres. Et nous avons toujours été trahis. Je crée, je pense et je parle.

Asger Jorn, Pour la forme

SOLITUDE

Critique d’art ! Est-ce que c’est une profession ? Dire que nous avons la bêtise, nous autres peintres, de solliciter les compliments de ces gens-là et de nous jeter entre leurs mains ! Quelle honte ! Est-ce que nous devrions seulement accepter qu’ils parlent de nos ouvrages ? Comme si les Muses ne donnaient pas l’exemple en travaillant dans la solitude ! Seules et dans le recueillement : c’est ainsi que l’antiquité les représente. Si par hasard elles se rassemblent, ce n’est point pour causer ; la causerie dégénère en dispute. C’est pour danser qu’elles se réunissent. Elles ne se fréquentent pas autrement…

Degas, Conversation avec Moreau-Nélaton 

POUR RENOIR

– Je crois que vous connaissez M. Elstir, me dit la duchesse. L’homme est agréable.
– Il est intelligent, dit le duc, on est étonné, quand on cause avec lui, que sa peinture soit si vulgaire.
– Il est plus qu’intelligent, il est même assez spirituel, dit la duchesse de l’air entendu et dégustateur d’une personne qui s’y connaît.
– Est-ce qu’il n’avait pas commencé un portrait de vous, Oriane ? demanda la princesse de Parme.
– Si, en rouge écrevisse, répondit Mme de Guermantes, mais ce n’est pas cela qui fera passer son nom à la postérité. C’est une horreur, Basin voulait le détruire.

Proust, Le Côté de Guermantes

VULGAIRE

C’est un fait de tous les grands inventeurs en art, au moins au xixe siècle, que tandis que des esthètes montraient leur filiation avec le passé, le public les trouva vulgaires. On dira tant qu’on voudra que Manet, Renoir, qu’on enterre demain, Flaubert, furent non pas des initiateurs, mais la dernière descendance de Vélasquez et de Goya, de Boucher et de Fragonard, voire de Rubens et même de la Grèce antique, de Bossuet et de Voltaire, leurs contemporains les trouvèrent un peu communs… 

Proust, « À propos du style de Flaubert », NRF, janvier 1920

POUR RENOIR II

Ce ne seront jamais ces beautés de vignettes,
Produits avariés, nés d’un siècle vaurien,
Ces pieds à brodequins, ces doigts à castagnettes,
Qui sauront satisfaire un cœur comme le mien.
Je laisse à Gavarni, poète des chloroses,
Son troupeau gazouillant de beautés d’hôpital, 
Car je ne puis trouver parmi ces pâles roses
Une fleur qui ressemble à mon rouge idéal. 

Baudelaire, Les Fleurs du Mal

ROSES

Au lieu de me plaindre de ce que la rose a des épines, je me félicite de ce que l’épine est surmontée de roses.

Joubert

RAISON

La Rochefoucauld : « Nous n’avons pas assez de force pour suivre toute notre raison. »
Mme de Sévigné : « Nous n’avons pas assez de raison pour employer toute notre force. »

NAISSANCE

Mme Du Deffand : « Il n’y a qu’un malheur, celui d’être né. »
Lautréamont : « Je ne connais pas d’autre grâce que celle d’être né. »

MAILLOL

Nous, les artistes, nous lisons beaucoup. Cela surprend de notre part. On semble croire que les sculpteurs ne sont que des tailleurs de pierre. C’est comme si on disait que les hommes de lettres sont des tailleurs de plume.

Dina Vierny : « Le poète favori de Maillol, c’était Rimbaud. Et il lisait tout, de Virgile à Baudelaire. Il écoutait Bach, Rameau, Couperin, Mozart, le jazz aussi. C’était un être très lettré, très raffiné. Mais je lui ai fait lire Lautréamont et il l’a adoré. Il a des photos de Karquel, on le voit en train de lire Les Chants de Maldoror. Il est mort en lisant Lautréamont ! »

LE CŒUR

Pour le reste la transposition du langage parlé en écrit, sa recréation... vous n’y êtes pas encore... Vous brûlez certes... mais tout de même d’assez loin... Vous êtes-vous jamais demandé quel diable poussa les Impressionnistes à sortir du Jour d’Atelier ? On travaille si bien dans un Atelier... mais c’est dehors qu’on se mouille... Ainsi du cœur et c’est le cœur le style.

Céline, lettre à Queneau, 27 mai 1948

WORLD WIDE WIND

Seize ans, la rue et la bibliothèque, le musée, les muses m’ont fait ce que je suis. Et je ne ressens rien différemment aujourd’hui où l’horizon est infiniment plus large. Bien au contraire... www avec le ciel ouvert, et toutes les planètes.

Marcelin Pleynet, « Situation », L’Infini, n°72, Hiver 2000 

Signalons la parution de trois nouveaux livres de Marcelin Pleynet :
Chronique vénitienne, coll. « L’Infini », Gallimard.
Cézanne, coll. « Folio Essais », Gallimard.
Situation : Chronique du « Journal ordinaire », Editions Furstemberg.
www.marcelinpleynet.fr

Vita Nova - Marcelin Pleynet et Florence D. Lambert - mk2 Beaubourg

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